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Chemins de Poussières
27 juillet 2006

"C'est la guerre"

liban_drapCe titre simple est celui d'un petit livre de Louis Calaferte, auteur un peu oublié. Il y raconte son enfance pendant la dernière guerre, l'horreur vue par un gamin parisien. Un beau récit avec des yeux d'enfant, avec les mots qu'il faut, triste. La guerre est toujours triste.  Mais ce titre est aussi celui de ce qui se joue là bas, dans ce que l'on appelle le Proche Orient. Sans doute encore trop loin puisque la communauté internationale, comme l'on dit, ne bouge pas beaucoup. Les Libanais, une fois de plus serait t-on tenté de dire, tombent sous les balles. Le Liban comme terrain de luttes, presque comme terrain de jeu : le mot est horrible dans cette situation et pourtant. Que dire ? Parler au nom de quelqu'un c'est prendre parti, c'est se situer sur cette immense carte du conflit ; c'est stigmatiser l'autre camp, c'est ajouter encore aux confusions existantes. Que faire ? On ne peut pas, on ne peut plus se contenter de constater. Mais déjà s'informer le mieux possible, comprendre ce qui se passe vraiment et quels sont les enjeux. Les journaux restent le meilleur moyen, car l'écrit va échapper aux émotions de l'image, celle que l'on va voir à la télévision. Il n'y a pas besoin de rajouter de l'émotion à ce qui en contient déjà beaucoup, où tout peut exploser encore plus violemment, où comme partout et pour toutes choses le règne médiatique est grand seigneur.

Je ne sais que dire, qu'écrire. Je ne sais que faire ici en France. Je me rappelle du merveilleux cèdre du Liban planté au milieu du drapeau de ce pays. Je me rappelle que là bas on parle notre langue, on l'aime tout comme on aime notre pays. Je me rappelle que cette terre n'est pas si loin que l'on croit.

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Commentaires
L
Hélas... Qu'il est difficile de comprendre ce qui se passe là-bas, les racines du mal sont tellement profondes, tellement ancrées dans l'histoire de ces soixante dernières années... Qu'il est difficile aussi de ne pas prendre parti.
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