1000.J'ai vu le temps qui passait...
Voilà
mille billets écrits ici, voici mille fois que je remets le métier sur
l'ouvrage à moins que ce ne soit l'inverse. De l'eau est passée sous
les ponts de ma vie depuis que j'ai ouvert ce blog en décembre de l'an
de grâce 2004. Ouvert par hasard. J'ai écris ici sans cesse, j'ai voulu
arrêter cent fois, j'ai passé des nuits blanches, des journées noires,
des heures où l'on tourne en rond, où l'on ne sait plus rien, y compris
comment on fait pour vivre. Des chagrins, des joies, des interrogations
; toutes ces questions qui s'ajoutent aux autres, mes regards qui se
perdent dans des vides que je ne soupçonnais même pas. Toujours vivant,
toujours debout. Des tempêtes m'ont fait plier, des vents m'ont mis à
terre, de l'eau s'est engouffrée dans mon corps tel ce sable que le
courant emporte en s'insinuant sous les portes. Mes mots vous ont
choqué, d'autres vous ont agacé ; certains vous ont réchauffés,
certains vous ont confortés ; tout comme les vôtres dans les
commentaires ont fait battre mon coeur. Je ne sais pas si une nouvelle
existence s'ouvre à moi, je ne sais rien de ce que sera demain. Ce que
je sais c'est que je ferai tout pour réaliser ce qui coule dans mes
veines, tous ces désirs, ces rêves, ces projets ; ce que je sais c'est
que je me battrai encore et encore, pour moi et pour des tas d'autres.
Bien évidemment les soirs de fatigue m'emporteront encore, les
silences me retrancheront encore du monde et la solitude me couvrira de
sa cape certaines nuits de doutes et de tristesses.
Mais je serai là.
Ici et maintenant.
(On me demandait l'autre jour si j'avais prévu quelque chose de spécial pour le millième billet. Et bien non. Juste un petit aperçu de moi, enfin surtout de la chemise que je portais le jour de ce cliché....car j'ai toujours eu comme règle entre autres de ne jamais me montrer sur mon blog. Cliché un peu trafiqué pour que les pistes soient encore un peu plus brouillées....)